L’église placée sous le vocable de Notre-Dame, a été presque entièrement reconstruite en 1868. La nef et les deux collatéraux, en style roman de fantaisie , datent de cette époque.
L’élégant chœur vouté en cul de four, est soutenu par deux gros doubleaux. Il possède deux fenêtres qui sont une reprise du XIIème siècle tout comme l’abside semi-circulaire également voûtée an cul de four.
Particularité : la flèche de son clocher qui est penchée rappelant ceux du Beaugeois.
Cette église fait partie de l’ancienne paroisse de la Bienheureuse Catherine Tekakwita (Québec), appartenant au diocèse de Tours.
Elle possède deux statues en pierre ; l’une représente Sainte Catherine avec sa couronne dorée, l’autre la Vierge Marie portant l’enfant enveloppé dans un linge. Sa couronne ainsi que le col de sa robe sont peints d’or.
Une opération spectaculaire s’est déroulée en 2012 sur la commune de Cléré-les-Pins. Fin mai, des ouvriers juchés sur une nacelle, à près de 30 mètres du sol, ont mis en place la nouvelle pointe du clocher de l’église Notre Dame de Cléré, ainsi que sa croix, son coq et le nouveau paratonnerre.
Une des chapelles fut construite en 1636 par Jacques Gousselin, conseiller du roi, sieur de la Bonnardière.
La cure possédait la métairie de la Chevalerie, le fief de la Trochetière et divers terrains, près, vignes et bois, situés à la Girardrie, aux Grosses Pierres, au Clos Reigner, aux Miraudries, à l’Aunay, à Châtillon, aux Grandes Plaudries et aux Petits Pineau, le tout d’une étendue de 140 arpents. En 1790, le revenu total du curé s’élevait au chiffre de 2812 livres.
De son côté la fabrique était propriétaire de 17 arpents de terre, les uns en culture, les autres en bois, situés à Houdaigne, au cimetière, aux Saulnaies, au Pont-Joubert, aux Brouillards, à la Chotardière, au Brossay, à la Touche, au Ravenon, au Daquenet, à l’Ouche-Moulineau et à la Belonne.
Les comptes de la fabrique, de 1677, nous fournissent des détails assez curieux sur le prix des inhumations et de divers objets achetés pour l’église :
- « Pour droit d’ornement et pour cire brûlée à l’enterrement, dans le cimetière, de la femme Nicolas Huet, et pour deux services, 27 sols 5 deniers ;
- « Pour ouverture de fosse, droit d’ornement et de luminaire lors de l’enterrement, dans l’église de M. Nicolas Viau, et deux services, 8 livres 17 sols ;
- « Pour inhumation d’un enfant, dans l’église, 28 sols ;
- « Pour enterrement d’un petit enfant dans le cimetière, 2 sols ;
- « Pour droit d’ornement et cire d’un service du bout de l’an, 11 sols 7 deniers ;
- « Pour inhumation d’une femme, dans l’église, et deux services, 3 livres, 16 sols et 8 deniers ;
- « Pour une pinte d’huile pour la lampe du chœur, 10 sols ;
- « Pour une main de papier, 2 sols et 6 deniers ;
- « Pour façon d’une livre de menues chandelles, 7 sols ;
- « Pour une demi-livre d’étoupes à faire des mèches de petites chandelles, 7 sols ;
- « Pour une livre de chandelles de suif qui ont flambée la nuit de Noël, dans l’église, 6 sols et 6 deniers ;
- « Pour une main de papier timbré destiné aux registres de baptême et d’enterrements, 24 sols ;
- « Pour deux livres de cire, 40 sols 6 deniers ;
- « Pour un quarteron de fleur de farine de froment pour le pain de la communion de Pâques, 10 sols ;
- « Pour avoir fait le pain de la communion de Pâques, 10 sols 6 deniers ;
- « Pour trois pains bénits pour ces fêtes, 5 livres, 10 sols ; »
On comptait dans la paroisse cinq chapelles domestiques, situées au Mesnil, à la Fresnaie, à la Chétardière, à Champchevrier ; à Houdaigne.
A la fin du XVIIIème siècle, les deux dernières étaient desservies par le curé de Cléré et par ses vicaires. En 1539, une fondation de 88 messes par an avait été faite, dans celle de Houdaigne, par Pierre Chopin, écuyer, moyennant une rente de deux setiers de seigle, deux d’orge et deux d’avoine, assignés sur son fief du Vau.
Les registres d’état-civil de la paroisse commencent en 1539.