Château de Champchevrier
Champchevrier est à la fois un château édifié au XVIème siècle, un parc et un vaste domaine boisé.
Le château, ses communs et annexes, dont la fuie et la belle chapelle à lanternon de bois ajouré, ses jardins, sa cour d’entrée avec la très belle grille armoriée, le parc et ses grands platanes, le canal ont été classés en 1945 comme Sites & Monuments Historiques.
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La Fresnaye
Bâtie au XIXème siècle, cette gentilhommière de style Renaissance était jadis un ancien fief relevant du château de Tours. Au XVème siècle, il appartenait à la famille Le Vayer puis vers 1430 à la femme de Jean Laval.
A la Fresnaye, se tenait autrefois un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint Sulpice de Rennes. Les bâtiments de ce prieuré et sa chapelle furent vendus comme bien national en 1793.
La Chetardière
Ce manoir privé du XVIe siècle repose sur les fondations d’une ancienne forteresse. Le domaine relevait jadis du siège royal de Langeais. Il s’est appelé : La Chétardie, La Chautardière, la Chotardière (du XVème au XVIIIème siècle, Archives départementales), la Chetardière (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Maillé), La Chetardière (1699, acte notarié), La Chetardière (XVIIIème siècle, carte de Cassini), La Cétardière (1829 et 1935, cadastre).
Parmi les nombreux propriétaires qui se sont succédés au cours des siècles, il y a eu Pierre Leclerc, premier seigneur connu de ce domaine. Il est situé dans des actes de 1355 et 1370. Michel–Denis de la Rüe du Can, baron de Champchevrier, seigneur de Cléré et de la Chétardière, écuyer de main du roi, comparut en 1789, à l’assemblée de la noblesse de Touraine.
Ce manoir qui présente des pilastres du XVIe siècle, fut acquit au XVIIe siècle par les seigneurs de Champchevrier. Récemment restauré, le corps de logis principal est à comble élevé flanqué d’une fuye cylindrique transformée en habitation.
L’Hostellerie Saint-Louis
Ce logis se situe au hameau des Cormiers. Composé d’une habitation du XVIIème siècle, c’est surtout l’entrée de la propriété qui est intéressante. Il s’agit d’un pigeonnier porche daté de 1650.
Formée d’une tour carrée à colombage et coiffée d’un lanternon, il surplombe un porche en anse de panier. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1962.
